Rebellion resigne pour un nouvel opus qui mélange les genres. Un défouloir jouable à la troisième personne où les zombies-nazis du Guide sont à la recherche de chair fraiche. Nous avons rencontré il y a quelques mois son grand frère, Zombie Army Trilogy et son cousin intitulé Sniper Élite 4 grâce, notamment, au Xbox Game Pass. Mais que vaut ce nouveau jeu, est-ce que la licence change son fusil d’épaule cinq années après ou continue-t-elle dans la même trajectoire, aussi droite qu’une balle accompagnée d’une Killcam ? Je me suis mis en tête de fracasser du zombie, mais quel est mon verdict ? Voici donc venu le temps des réponses avec le contenu et mon avis de Zombie Army 4 : Dead War.
On y va par quatre chemins
Une fois les 24 Gigas installés sur ma console, me voici devant le dernier jeu de Rebellion. Ayant accompli avec brio son grand frère il y a quelques mois, je découvre un nouvel opus avec son charme et sa bande sonore qui nous invitent au voyage, dans un monde où chaos et morts-vivants s’entremêlent. Dans l’interface du menu principal, j’ai droit à plusieurs modes de jeu, une campagne pour affronter une nouvelle fois le Führer et ses sbires, un mode horde rappelant à sa façon un certain Call of Duty, mais aussi en guise de nouveauté des événements hebdomadaires. Je vous en dévoile les différents contenus.
L’histoire de Zombie Army 4 se déroule en 1946, soit une année après les événements de Zombie Army Trilogy. La bataille contre les morts-vivants nazis devait prendre fin avec la « mort » d’Aldolf Hitler, mais il n’en est rien. En effet les Walkers sont toujours présents en Europe et notre Resistance Brigade reprend du service dans les grandes villes, notamment en Italie et en Croatie pour une nouvelle fois éradiquer toute menace.
L’intrigue se dessine en neuf chapitres avec des objectifs variés et de nombreux ennemis à abattre. 32 niveaux seront donc à découvrir durant une douzaine d’heures, sans compter les divers collectibles à amasser dans chacun de ces levels.
Oubliez la chasse aux bouteilles de son grand frère, ce nouvel épisode assemble encore plus d’objets à trouver, des documents, des bandes dessinées, des mains de zombies sans compter quelques actions héroïques à réaliser. Pour les joueurs désirant réaliser un 100 % ou les chasseurs de succès, un tableau de bord est présent avec de nombreuses statistiques et l’acquisition ou non de ces fameux collectibles.
Le titre inclut une nouvelle fois un mode horde, pour l’instant seulement quatre cartes sont proposées, mais d’autres arriveront sans doute dans les prochains mois dans des contenus supplémentaires.
Ce dernier subit un changement majeur et se présente comme un mode zombies d’un Call of. Nous commençons avec notre arme de poing et franchissons les vagues une à une afin de pouvoir trouver une arme principale et secondaire ainsi que différentes grenades et trousses de soins. Les caisses de ravitaillement se déplacent de temps à autre et certaines zones s’ouvrent après un certain nombre de vagues franchies.
La nouveauté principale des modes de jeux se présente au travers des événements hebdomadaires, qui sont actualisés tous les mardis et combinent quelques règles ainsi qu’une difficulté obligatoire afin de gagner différents skins d’armes et de l’expérience.
Que cela soit dans son mode horde ou la campagne, Rebellion autorise de régler la difficulté en choisissant la quantité d’ennemis avant de partir en mission suicide. Très pratique si nous désirons remplir un challenge personnel avec un rendu de zombies destinés à quatre joueurs par exemple. Nous n’avons pas constaté que cette fonction pouvait bloquer les réalisations du jeu, un petit plus à signaler.
Du neuf dans la licence
Zombie Army 4 nous offre quelques améliorations depuis son prédécesseur, ce jeu de tir à la troisième personne agrandit de façon significative son contenu. Par exemple, dans les explosifs proposés des petits nouveaux apparaissent comme des grenades électriques, immobilisant vos ennemis, des grenades appâts, qui attirent une horde loin de vous ou encore des mines incendiaires, je vous laisse deviner le résultat.
Concernant les armes, nous jonglons entre fusils à lunette et une arme secondaire, un fusil à pompe ou une mitraillette. Une arme de poing est également disponible, il suffit de maintenir et la choisir dans la roue des sélections.
Chaque arme dispose d’amélioration à remporter au fil du jeu. En trouvant un point d’amélioration, vous pourrez équiper un accessoire sur l’arme de votre choix, une fois parvenu dans une des « safe-room ». Ce lieu sécuritaire permet de refaire le plain de munitions avant de repartir au combat.
Trois armes équipées et donc, trois bonus différents à utiliser à bon escient. Chacune d’entre elles possède une jauge qui se remplit au fur et à mesure de vos kills. En appuyant sur et une fois cette jauge pleine, votre fusil aura une balle chemisée, qui transpercera de manière radicale des morts-vivants en file indienne. Votre mitraillette aura une cadence de tir plus élevée et un rechargement plus rapide durant quelques secondes et pour finir, votre arme de poing pourra verrouiller quelques têtes, au sens propre pour exécuter une série de headshot.
Votre personnage aura droit aussi à quelques pouvoirs et atouts, comme une attaque de mêlée puissante équipée ou non d’un accessoire, et par le même principe de jauge mentionne ci-dessus, une exécution sommaire et bien évidemment brutale d’un ennemi en appuyant sur une fois à proximité de celui-ci. Cette attaque aura notamment l’avantage de vous donner de la vie, un peu comme les Glory Kills de Doom.
Mais un Zombie Army n’est rien sans quelques additifs encore plus relevés, chaque zone est pourvue de pièges en tout genre, clignotants en rouge lors de la visée. Barils inflammables, conduites de gaz ou encore des pièges seront présents pour faire augmenter votre score de joueur et monter votre grade en réalisant de multiples meurtres à la chaîne.
De nouveaux ennemis encore plus forts et tenaces font également leur apparition, déjà que les anciens étaient tout à fait respectable dans ce rôle. Retrouvez les soldats en armure et les snipers élites sautant de toit en toit, mais aussi un boucher accompagné d’une trancheuse, des zombies rampeurs et des hurleurs aveugle. Quelques ennemis vaincus vous laisseront leurs armes lourdes pour de jolis carnages, lance-flamme, mitrailleuse et la trancheuse susmentionnée sera donc en votre possession avec des munitions limitées.
La campagne demande de remplir divers objectifs, seuls ou à plusieurs grâce à son mode coopération. Ces taches se révèlent simples même si le but du jeu est plutôt dans son côté défouloir et sa fameuse Killcam toujours appréciée par les joueurs. Elle peut bien sûr être désactivée dans les options, mais j’adore voir une de mes balles transpercer divers organes putréfiés ! Son univers reste assez lumineux dans ses divers environnements et le gameplay est fluide. Les tirs sont précis et même détaillés afin de débloquer des étiquettes, réaliser une course au score contre des amis ou tout simplement faire un emote pour narguer zombies et amis !
Un environnement hostile et ouvert
Accompagnés d’une bande-son en adéquation avec la thématique proposée, les nombreux niveaux du jeu sont assez confortables pour être joués par tous. Malgré l’absence de la roulade remplacée par une glissade, qui permet d’éviter quelques morsures, les zones de jeu sont relativement vastes pour distancer les quelques ennemis affamés se dirigeant sur vous. Ces ballades seront propices à la recherche de collectibles, bien cachés et parfois nécessitant une action spécifique.
Je n’ai constaté aucun bug durant mes sessions et les temps de chargements sont respectables compte tenu de la richesse des environnements, les tirs s’alignent parfaitement. Ne reste qu’à prendre en main comme il faut les nombreuses commandes de gameplay pour réaliser les meilleurs combos possible.
Pour les joueurs friands de succès, obtenir les 100% sur cet opus ne se fera pas sans mal, mais ça reste tout à fait possible. Les 51 réalisations regroupent diverses actions à faire et amasser tout les collectibles. Le plus complexe sera peut-être de faire l’intégralité de la campagne à quatre joueurs. Si vous n’avez personne, n’hésitez pas à utiliser la fonction « billet » du site succesone.fr.
Rebellion réussi à surprendre avec cette suite. Une campagne riche, longue et nerveuse, mais avec un côté défouloir qui me plait. La coopération prodigue beaucoup de plaisir, en se méfiant du tir ami toujours actif, mais aussi moins de frustration face aux nombreuses hordes. Malgré son scénario particulier, le jeu reste plaisant. Que l’on soit aventurier ou bourrin, votre style est roi en coopération !
J’ai constaté, dans le mode Horde que le MP44, une mitraillette, était largement plus meurtrière que le fusil de précision, donc le seul mot d’ordre que je puisse vous donner est : « À vos armes, citoyens ».
Points positifs
- Un défouloir coopératif
- Un contenu riche
- Son mode Horde
- Les Killcams
- La difficulté réglable
Points négatifs
- Sa chasse aux collectibles
- Un scénario limite nanard