Mortal Shell

Par le dans Tous les tests, 2 en plus

C’est le genre de jeu s’adressant à une catégorie de joueurs bien précise : les Sekiro, Bloodborne ou encore Dark Souls. Ils règnent tous en maîtres incontestés de l’Action-RPG punitif prouvant que les jeux au gameplay riche et précis, mais aussi d’une dureté incontestable, ont encore de beaux jours devant eux. Et c’est au tour de Cold Symmetry, de nous présenter Mortal Shell, ce petit studio est un inconnu dans le domaine, mais il compte dans ses rangs, des développeurs populaires dans le milieu vidéoludique, très expérimenté. D’ailleurs cette nouvelle licence reprend, les codes des Souls-Like, tout en se démarquant avec ses phases de jeu et ses touches novatrices. Est-ce une réussite ? Si vous voulez tout savoir ou presque sur ce titre, je vous invite à lire mon avis complet ci-dessous.

Je ne suis pas venu ici pour souffrir, OK ?

L’histoire commence dans un monde extrêmement sombre où votre personnage apparaît complètement seul dans l’eau. Il apparaît sous la forme d’un « zombie » sans peau, et ne possède aucun prénom et nous ne connaissons pas sa provenance. Autant le dire de suite, il n’y aura pas de chichi dans cette aventure puisque vous n’aurez pratiquement aucun dialogue, mais également très peu de séquences vidéo. L’essentiel sera le combat, et c’est tant mieux. Vous débuterez votre chemin dans un tutoriel plutôt simple qui vous familiarisera rapidement avec votre protagoniste. Le but qui vous est donné est simple, voyager dans les dangereux mondes qui vous seront proposés et survivre pour trouver des shell ( coquilles d’humain ) ainsi que des glandes. Celles-ci vous permettront de vous libérer, plus facilement de cet enfer devenu invivable. Bien évidemment, chacun de ces objectifs sera défendu par des boss, nichés dans des dojos, qui seront des plus compliqués à éliminer. Niveau gameplay, le jeu nous montre clairement des mécaniques à l’ancienne, où le choix se porte sur une avancée dans des couloirs avec peu de loot,. Alors que les meilleures licences du genre préfèrent plutôt opter pour de l’exploration dans des mondes gigantesques avec énormément d’objets à collectionner. Mais attention, cela ne nuit en aucun cas aux différentes qualités de l’œuvre ici testée.

Si l’histoire et son développement semblent simples et basiques, on ne peut pas en dire autant des moyens pour récupérer de la santé, puisqu’il n’y aura aucune possibilité d’utiliser des fioles de vie, et le moindre décès vous fera reprendre de votre dernier point de contrôle. En revanche, vous pourrez recharger votre barre de vie, via la réussite de différentes contre-attaques sur l’ensemble de vos ennemis, une façon bien originale et inhabituelle pour restaurer votre jauge vitale. C’est certainement le point que j’ai le plus apprécié dans le gameplay, car il vous demandera d’être encore plus précis pour réussir vos actions, ici une simple inattention vous sera fatale. Autre point unique à Mortal Shell, vous aurez un moyen atypique pour vous protéger, puisque vous aurez la faculté de prendre le contrôle d’enveloppe corporelle de personnages humains décédés. Son intérêt sera de vous rendre la tâche plus facile dans votre façon d’éliminer les ennemis que vous pourrez croiser. Tous les individus dont vous prendrez possession auront leurs propres capacités, car au début du jeu, vous n’aurez pas la faculté de parer les coups, vous devrez donc vous adapter au mieux pour vaincre les boss du premier niveau. Si vous souhaitez améliorer les statistiques de votre zombie, vous pourrez cumuler jusqu’à quatre enveloppes au maximum, celles-ci possèdent leurs propres arbres de compétences, chacune d’entre elles vous permettra de tuer les boss de différente manière. Cela facilitera grandement vos chances de réussite, car utilisé selon vos préférences, vous vous sentirez bien plus à l’aise pour les combats finaux à chaque fin de niveau. J’ai moi-même recommencé le premier objectif, pour opter vers le bon choix de coquille et j’ai considérablement augmenté ma réussite. Pour faire progresser votre personnage, l’accumulation de goudron sera l’unique façon d’acheter des améliorations en magasin. Malheureusement celle-ci reste plutôt limitée, ce qui réduira fortement la durée de vie de la licence.

Vite fait, mais plutôt bien fait !

Si vous souhaitez finir l’histoire, une douzaine d’heures suffiront, et quatre ou cinq heures supplémentaires seront nécessaires pour customiser complètement votre personnage. Si vous êtes chasseur de succès, accrocher vous bien, puisque obtenir les 100 % seront un véritable challenge, surtout si vous êtes novices dans le domaine. Comme tous les jeux du genre, la difficulté hors norme vous donnera énormément de fil à retordre, mais rien d’insurmontable si la patience est votre moteur, et si vous êtes également un gamer minutieux. La rejouabilité est quant à elle excellente, puisque chaque enveloppe que vous trouverez modifiera votre façon de tuer les boss, un bon point pour les amateurs du genre.

Le monde dans lequel vous évoluez ressemble trait pour trait au second Dark Souls, qui lui est sorti en 2011. Techniquement parlant, Mortal Shell est souvent complètement à la ramasse, surtout sur la modélisation des personnages secondaires qui est trop souvent grossière, alors que certains boss peuvent être très bien modélisés. L’univers quant à lui est plutôt joli, et l’envie de le découvrir en détail est présente, dommage que les niveaux soient si petits. En revanche, cela n’entache absolument pas le plaisir de jeu, puisque l’univers reste fluide en toute circonstance sur Xbox One X (test effectué uniquement sur cette console). Quelques petits bugs sont apparus pendant mes heures de jeux, rien de bien méchant. Même si l’ambiance des mondes reste cohérente, le jeu ressemble un peu trop selon moi à la licence phare de FromSoftware.

Pour conclure, malgré une durée de vie moyenne pour un Souls-like, et même si vous avez la possibilité de recommencer plusieurs fois le mode histoire, ne lui en voulez pas. Mortal Shell se démarque avec brio sur sa capacité novatrice à prendre possession d’enveloppe charnelle, ce qui a le charme de le rendre largement plus difficile que les autres jeux du même acabit. L’univers Dark Fantasy est ici parfaitement représenté, où il frise la perfection selon moi. Si la progression reste classique et linéaire, cela ne bousculera en aucun cas, les habitudes du gamer aguerri. Mais attention au novice du genre, à qui je conseille fortement de passer leurs chemins, car la difficulté extrême n’est vraiment pas adaptée pour commencer dans ce type de jeu. Les fans de Dark Souls y trouveront leurs comptes. Et si vous hésitez, sachez son prix mini est une excellente raison de craquer, 30 euros c’est presque cadeau.

Le test du jeu à durée environ huit heures via une version fournie par l’éditeur, je les en remercie. Suite à des soucis de captures d’écran, certaines images viennent d’internet.

Points positifs

  • L'implantation des coquilles change la donne
  • La difficulté extrème
  • Univers Dark Fanatasy sublime
  • Le prix mini
  • Les boss

Points négatifs

  • Très court pour les gamers expérimenté
  • Loot presque absent
  • Parfois trop linéaire
7

Ecrit par : BreizhSonik

Rédacteur et testeur sur Succesone.fr Chasseur de succès

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