Farming Simulator 22

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Test Farming Simulator 22

Disponible depuis le 22 novembre, Farming Simulator fait son grand retour sur console après trois ans d’absence. Précédemment sous le giron de Focus Home Interactive, le studio Suisse Giants Software est en charge du développement mais désormais aussi de l’édition. Le jeu de simulation agricole propose son lot d’améliorations et de nouveautés, est-ce que ce sera suffisant pour que la franchise continue de briller ?

Tout commence par l’habituel écran d’accueil qui nous laisse le choix d’entamer une carrière, de lancer une partie multijoueur ou de régler quelques options comme le champ de vision ou le volume sonore. Rien de bien folichon, mais Farming Simulator n’est pas synonyme de « grosse éclate sous acide ». Une fois le mode Carrière sélectionné, le choix de la difficulté est proposé : « Nouveau fermier » pour les débutants, « Gérant de ferme » pour les habitués ou carrément « Partir de zéro » pour les plus aguerris. N’écoutant que mon courage et mes centaines d’heures passées sur les itérations précédentes, je sélectionne « Nouveau fermier ». Je suis alors invité à choisir une carte : Elmcreek qui se situe dans les terres américaines, Haut-Beyleron qui représente les régions du sud de la France ou Erlengrat du côté des Alpes bavaroises. S’ensuit l’étape cruciale du choix de l’apparence de mon gentleman farmer, de ses habits et l’aventure peut commencer ! Enfin, l’aventure, on se comprend.

En choisissant la difficulté « Nouveau fermier », des didacticiels font immédiatement leur apparition pour le plus grand bonheur de ceux qui, comme moi, n’ont pas joué à la licence depuis un moment. Malheureusement, le plaisir est de courte durée. Le premier volet évoque la récolte : « Aller au point A », « Monter dans la moissonneuse-batteuse », « Récolter », « Engager un ouvrier »… Puis on recommence pour la culture, l’ensemencement et la vente en terminant par un petit tour au magasin. C’est presque plus long à écrire qu’à jouer, car après dix minutes de visite guidée nous voilà déjà lâchés sur la carte. Des palettes d’assistance déployées progressivement au fil des activités auraient été plus appréciables. Mention spéciale à la mélangeuse à fourrage, un véritable casse-tête pour débutant ! Il faudra donc s’armer d’un peu de patience pour bien maîtriser les fonctionnalités offertes par le jeu.

Qui n’aime pas l’agriculture a forcément un grain

De fait, les débuts sont assez chaotiques pour un néophyte. Comme pour Farming Simulator 19, aucun scénario ou objectif n’est proposé et l’on se sent quelque peu abandonné dans un gigantesque bac à sable (ou silo à grain). J’ai donc exploré assez longuement les menus et me suis dirigé vers une catégorie dont j’avais le souvenir, les « Contrats ». Ceux-ci vous permettent de ramasser quelques douces piécettes en aidant les agriculteurs des champs aux alentours à accomplir les tâches demandées : cultiver, ensemencer, pulvériser, etc. Passé ces quelques heures à aider nos voisins, on retourne dans notre ferme pour essayer de la faire évoluer. Une halte à la Maison permet à notre personnage de se reposer et de faire mûrir les trois champs en notre possession, mais… ça n’avance pas bien vite !

Ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire le jour ou le matin.

Il est temps d’aller explorer le magasin pour essayer une nouvelle activité et l’on n’est pas déçu. C’est ultra-complet et ça en dit long sur les possibilités qui s’ouvrent à nous avec plus de 400 machines et outils agricoles regroupant plus de 138 marques différentes ! Le problème étant d’amasser suffisamment d’argent pour en profiter dans un délai raisonnable, car tout coûte cher ! C’est très réaliste au fond, on se croirait dans la vraie vie… On y observe quelques nouveautés destinées à cultiver l’olive, le raisin et le sorgho. Certaines machines inédites jusqu’à présent sautent aussi aux yeux, comme les ramasseuses de pierres ou les chasse-neige à même d’entretenir les routes pour accéder à vos champs. Apparemment, notre bourgade ne dispose pas de service public et nous devons tout faire nous-mêmes. À quoi servent donc nos impôts ?

Le mode Construction a été entièrement revu en réponse aux plaintes de la communauté relatives à l’ergonomie du précédent opus. Il se structure en cinq grosses catégories.

• « Bâtiments » pour la construction d’abris, de silos, de conteneurs, d’outils ou de corps de ferme
• « Production » pour l’achat d’usines, de points de vente, de serres, de nouvelles cultures comme les vignes et rameaux d’olivier ou encore les générateurs.
• « Animaux » qui permettra de mettre vos élevages dans les meilleures conditions en construisant des enclos dernier cri.
• « Décoration » pour ériger des cabanes, des clôtures ou encore des éclairages.
• « Paysagisme » pour modeler la carte (par nivellement), modifier la composition du sol et la disposition des arbres.
• Enfin, un sixième onglet agrège tout ce qui concerne la démolition.

Autant vous dire que les plus inspirés passeront un bon moment sur cette interface !

L’apport majeur de cet opus est l’avènement des saisons. Couplé à un calendrier des cultures, il renforce considérablement l’immersion dans le monde de l’agriculture, chaque spécialité ne pouvant être envisagée qu’à certaines périodes. Des serres complètent ces fonctionnalités et vous permettront de faire pousser des salades, des tomates et des fraises quand le sol sera recouvert de neige et que vos champs seront impraticables. L’apiculture rejoint également les nombreuses possibilités d’élevage (poules, cochons, chevaux, vaches ou moutons), et constitue une nouvelle source de revenus.

Un pré bien soigné rapporte plus qu’un blé.

Outre cette volonté de réalisme de plus en plus affirmée, Farming Simulator propose dorénavant une véritable partie de gestion avec la transformation des récoltes. Le bois que vous vendiez dans les épisodes précédents pourra être transporté dans une menuiserie puis recyclé dans une manufacture d’ameublement. Le lait de vos vaches pourra servir à la fabrication de fromage, de chocolat ou de beurre en l’emmenant dans votre unité de traitement spécialisée. Même le lisier pourra être récupéré et transmuté comme par magie en digestat dans une usine de biogaz ! Autant vous dire que les possibilités sont vastes et que le temps de jeu pour devenir « le roi de la map » s’annonce colossal !

De son côté, la liste des succès fait un peu penser à la mélangeuse à fourrage pour les vaches et cochons ; on n’y comprend pas grand-chose au début et l’on tente différentes expériences en croisant les doigts… Heureusement, la franchise FS possède une communauté nombreuse et réactive qui commence déjà à partager les astuces sur SuccesOne afin d’obtenir les 100 % ! Pour ma part, après plus d’une trentaine d’heures de jeu, j’en suis à 355G, mais rassurez-vous, je ne ressens aucune overdose et j’ai envie d’y retourner.

Actuellement, Farming Simulator n’a aucun concurrent. De la simulation à la gestion en passant par la stratégie, le jeu propose une multitude d’options très agréables qui évitent toute monotonie. La vétusté du moteur graphique et quelques bugs physiques tempèrent ce bilan flatteur, toutefois l’apparition des saisons, les serres ou encore les nouveaux types de cultures rendent cette édition bien meilleure que la précédente ! Dans son domaine, on a clairement affaire au « Forza Motorsport de l’agriculteur », la sensation de vitesse en moins. La durée de vie du titre et l’engouement de sa communauté achèvent d’en faire un très bon investissement.

Jeu testé environ 30 heures sur une version fournie par l’éditeur, un grand merci à eux.

The Good

  • Simulation ultra complète
  • Gestion de la récolte jusqu'à sa transformation
  • Saisonnalité des cultures
  • Culture du raisin, de l'olive et du sorgho
  • Choix de matériel incroyable

The Bad

  • Manque d'un véritable scénario
  • Absence d'aide pour les débutants
  • Physique parfois aléatoire
  • Interface complexe
8

Written by: SO Benji94400

Créateur et administrateur de SuccesOneFR

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