« C’est l’histoire d’une chèvre… « . Ce jeu pourrait commencer par une histoire drôle. Développé par le studio Coffee Stain Studios le jeu de simulation « chèvresque » né en avril 2014. Le studio est composé à la base, de neuf étudiants de l’université de Skövde en Suède, et connu pour avoir participé à une compétition de « modding » en 2011 organisée par Epic Games et Intel. Double Eleven Limited édite le titre sur Xbox 360, PC et Xbox One, mais également sur d’autres supports.
Au départ le jeu ne devait pas sortir, il se limitait à un trailer parodiant avec brio la bande-annonce de l’opus Dead Island. Le jeu est présenté par la suite par les développeurs qui l’annoncent eux-mêmes comme » bourré de bugs pour le rendre plus fun « . Seuls les bugs risquant de provoquer un plantage du jeu furent retirés avant la mise en vente, OUF !
Depuis cet été, ce jeu intègre le catalogue Xbox Game Pass sur Xbox One et une version indépendante sur Win 10 en ce qui concerne les succès. Le scénario si on peut l’appelle ainsi, raconte les aventures d’une chèvre invulnérable dans un monde ouvert où tous les coups (de cornes) sont permis. Votre récompense sera de glaner des points en explosant moult objets et véhicules dans les deux univers proposés du jeu de base. Marcher, sauter et lécher seront les premières actions disponibles pour notre héroïne à poils, mais très vite les quêtes proposeront de gagner des « Mutators » aussi variés que décalés. Chaque mutator octroie un bonus qui peut être physique ou physiologique et peuvent être cumulé. Des exemples de ces bonus, vous changeront en girafe pouvant faire un double saut et réussissant à planer dans les airs, ceci est juste un exemple. Des dizaines d’options sont disponibles et peuvent s’utiliser dans les deux mondes proposés. Malgré la multitude de bugs rencontrés, le jeu reste plaisant notamment grâce aux multitudes d’actions disponibles. Faire des montagnes russes, du vélo, rencontrer des aliens ou jouer à une variante du célèbre Flappy Bird, le champ des possibles et large, très large.
La jouabilité reste classique dans nos déplacements, un peu capricieux de temps à autre surtout dans les mouvements de la caméra. Avec les nombreuses interactions possibles pour faire un gros score, une chasse aux collectibles est possible. Vous l’aurez compris, Goat Simulator est un sandbox complètement décalé aux propriétés physiques propres à son monde. Notre protagoniste effectue diverses actions lui faisant gagner des points, comme détruire ou interagir avec des objets ou des personnes, accomplir certaines quêtes… Le titre compte quelques DLC en rapport avec le monde du jeu vidéo, on retrouvera des titres comme GTA, Payday ou encore un aspect personnalisé d’un jeu de type MMORPG ( prononcez ce mot « meporgue » !).
Je ne serais pas un bon rédacteur de SuccesOne si je ne vous parle pas des réalisations sur cet opus. Il s’agit simplement de réaliser des actions spécifiques et de récupérer les collectibles sur les 2 mondes inclus. Deux bêtes noires seront propices à l’arrachage de cheveux. Il s’agit des 5 sauts en trampoline ainsi que le succès lié au mini-jeu Flappy Goat qui a la notoriété d’être un des succès les plus difficiles de la Xbox One.
Pour les plus téméraires d’entre vous, les 1000G sont disponibles également en lançant ce titre sur PC Win 10, car ils ne sont pas rattachés à la version Xbox One. De quoi se faire au maximum 2000G en dehors de ses DLC.
Bien entendu, si vous ne disposez pas du Xbox Game Pass, le jeu est disponible sur le Store Microsoft au prix de 9,99 €.
Je vous laisse en compagnie de son trailer et vous dis à la semaine prochaine pour une nouvelle pépite incluse dans le Xbox Game Pass la semaine prochaine.