Cette semaine je vais vous conter les souvenirs d’un jeu édité par Ubisoft et sortie en avril 2014 sur notre console d’ancienne génération
Il fut de retour début août de la même année pour intégrer le programme Games With Gold sur Xbox One, sachez qu’il m’a émerveillé sous bien des aspects.
Le premier étant que tous les dialogues sont en rime, en guise d’hommage, mon introduction utilise ce phrasé.
Loin des grosses licences qui caractérisent cet éditeur, nous avons là un titre qui mérite toute votre attention.
La minute poésie du rédacteur se termine afin que s’ouvre celle de Child Of Light. Pour résumer en quelques mots le style et l’intrigue, on pourrait dire que c’est un jeu de plateforme aux aspects RPG où nous incarnons Aurora, une jeune princesse qui va se retrouver dans un monde féerique en danger. Mais cela étant dit, de cette façon, on passerait à côté d’une vraie pépite de notre catalogue. Installez-vous confortablement, profitez des nombreuses illustrations et laissez-vous tenter par cette aventure si particulière.
Aurora est une princesse avec une chevelure éblouissante, qui, sous le coup d’une maladie, est plongée dans un sommeil profond. Une fois les yeux fermés dans le monde réel, elle les ouvre dans le monde magique de Lémuria. On apprend rapidement que la Reine noire a subtilisé le soleil, la lune et les étoiles et nous allons partir en quête de ces astres pour tenter de revenir dans le monde réel. Le décor est planté et quel décor. Dès les premières minutes, on est basculé dans l’univers graphique du titre. Tout est réuni, le travail du level design, les musiques, les dialogues en rimes. Un soin apporté à l’expérience de jeu qui n’est pas sans rappeler un titre plus récent comme Ori.
Les créateurs du jeu ont eu la bonne idée de s’entourer du Cirque du Soleil en ce qui concerne la mise en scène de l’aventure et les costumes des personnages. Quand on connaît le souci du détail de leurs spectacles on ne peut qu’approuver pareille alliance. La musique quant à elle a été chaperonnée par Cœur de Pirate, ce qui pourrait sembler moins cohérent de prime abord se révèle comme étant une seconde très bonne idée tant l’ambiance sonore est réussie.
Le jeu nous laisse une grande liberté de choix dans les priorités que l’on se fixe. Si faire l’aventure d’un trait vous satisfait, c’est dommage, mais c’est possible. Si par contre, comme moi, vous aimez parcourir chaque centimètre de la carte à la recherche d’objets, d’upgrades ou de quêtes secondaires, vous serez servis. Elles vous permettront d’en connaitre un peu plus dans ce monde rempli de mystères. Certaines de ces quêtes sont même nécessaires pour l’obtention de tous les succès, donc pour quoi s’en priver.
Il est parfois difficile de comprendre l’endroit où devra se jouer la quête et les allers-retours dans le monde seront réguliers. Heureusement, il est possible pour Aurora de se téléporter facilement en fixant un point de la carte. Une fois sur place elle pourra aussi s’envoler permettant de fouiller les zones en profondeur.
Mais elle ne pourra malheureusement pas tout débloquer seule. Un second personnage indispensable à son aventure est une luciole nommée Igniculus (il est possible de la contrôler par un second joueur). Celle-ci pourra être une aide précieuse tout au long de l’avancée de l’histoire. Elle pourra récupérer des trésors inaccessibles pour la princesse, découvrir des passages secrets invisibles ou même aveugler les monstres avant de les combattre pour commencer l’affrontement avec un avantage de rapidité.
Les combats justement, font partie des éléments qui m’ont fait adorer ce jeu. Un tour par tour comme on en croise si souvent dans les RPG. Mais il y a un détail de poids qui va apporter à ce mode de combat un univers stratégique très riche.
Pour résumer, Aurora combat au maximum avec un second partenaire, contre des groupes d’ennemies allant de deux à trois monstres. Il y a une barre de chargement qui montre les actions de tous les protagonistes. Suivant le personnage, son niveau, le choix de l’action, l’icône avancera plus ou moins vite dans la barre d’action. C’est ici que l’aspect stratégique prend tout son sens, car un ennemi qui se fait toucher pendant le chargement de son coup se voit pénaliser et recule dans l’ordre des tours.
Il faudra donc parfois utiliser un sort peu dangereux, mais très rapide, afin de faire reculer les actions ennemies.
Vous l’aurez compris, il y a peu de choses que je n’ai pas appréciées dans ce titre, tout est réuni pour vous faire passer un très bon moment. Il serait vraiment dommage de passer à côté de celui-ci.
On le retrouve dans sa version Xbox 360 au prix de 14,99 €, vous trouverez 27 succès pour 400 G. Il est aussi possible de l’acquérir sur Xbox One, au même tarif, mais regroupe 27 succès pour 1000 G.
Je terminerais en précisant qu’une suite éventuelle fait parler d’elle depuis deux ans, mais à ce jour, aucune annonce officielle n’est parue. C’est bien dommage, car je signerais immédiatement pour un retour en Lémuria.
En attendant, voici le trailer de lancement qui finira, je l’espère, de vous convaincre d’arpenter ses niveaux enchanteurs.