C’est en 2010 que Crystal Dynamics permettait à la célèbre Lara Croft de revenir sur une forme nouvelle. En effet le studio choisissait un pari pas gagné d’avance. Offrir à l’héroïne son Diabo-like était-ce une bonne idée ? Voici un début de réponse.
C’est en janvier 2013 que cet épisode est entré dans le système des Games With Gold, date à laquelle je découvre ce projet. Un ami à la maison ce soir-là et le titre pouvant se jouer en coop, nous voilà partis pour le mode campagne. Deux personnages jouables, Lara bien évidemment, et un guerrier nommé Totec.
Étant fan tous les deux de la série Diablo, le gameplay proposé ainsi que l’angle de caméra ne nous gênent pas le moins du monde et nous trouvons nos marques très rapidement. Crystal Dynamics y est pour beaucoup, toutes les commandes répondent aux doigts et à l’œil. Le travail artistique est de qualité, les décors sont beaux et plein de détails sont présents pour une ambiance de quête et découverte propre au thème de Tomb Raider.
Chaque niveau est un mélange d’ennemis à éliminer, d’énigmes à résoudre et d’objets à trouver. Du grand classique en somme pour tout hack’n slash qui se respecte. Mais le studio a poussé la coopération et la symbiose entre les deux personnages pour proposer des énigmes et des passages qui demanderont une synchronisation des mouvements. En effet, si les moyens sont les mêmes pour les deux protagonistes, chacun a une arme et un talent spécifique. Lara a un fouet semblable à celui d’Indiana Jones et une faculté à sauter sur les lances que Totec va pouvoir planter dans la roche, le guerrier ayant aussi un pouvoir de télékinésie.
Dans les faits, on peut se retrouver devant une falaise qui semble infranchissable. Totec va envoyer deux à trois lances dans le flan de celle-ci, Lara va sauter de lance en lance pour atteindre le sommet et une fois arriver, elle va lancer son fouet pour que Totec monte en rappel. Astucieuses et permettant de casser la monotonie des combats, les énigmes sont nombreuses et diverses, bien que pas compliquées. L’idée est de prolonger et diversifier l’aventure, pas de frustrer les joueurs.
Coopératif oui, mais à la fin du niveau un nombre de points détermine le meilleur joueur. Il faudra donc, pour pouvoir chambrer comme il se doit, ne pas perdre son multiplicateur de points qui descend à 0 si vous êtes touchés par un ennemi. En plus du décompte des points, vous aurez droit à un écran qui proposera trois défis à réaliser dans le niveau terminé pour gagner des armes ou des améliorations. Niveaux chronométrés, récupérer tous les artefacts ou encore tuer tous les ennemis donneront un surplus de rejouabilité et plus de temps de jeu.
J’ai beaucoup parlé de coopération, mais il est bien sûr possible de jouer en solo. Dans cette version, le gameplay change un petit peu, car c’est Lara qui est armé d’une lance, en plus de son fouet, pour résoudre les énigmes. Il est à noter que paradoxalement, il sera souvent plus simple de réussir une énigme tout seul, plutôt qu’à deux.
Pour résumer, le pari de lancer Lara dans une Diablo-Like est réussi haut la main. Une bonne ambiance sonore, assez de rejouabilité et une maniabilité satisfaisante, font de Guardian of Light, un jeu à essayer.
Il est passé deux fois dans les Games With Gold, en 2013 et en 2019, entre temps, en 2018 il est devenu rétrocompatible. Si vous l’avez raté, il est possible d’incarner Lara pour 14,99 € sur le store de Microsoft. Si vous appréciez cette première aventure, un deuxième opus est disponible sur nos consoles actuelles : Lara Croft and the temple of Osiris.
L’ avez-vous déjà essayé ?