Avec l’arrivée du catalogue EA Play dans le Xbox Game Pass Ultimate, le choix des pépites hebdomadaires devient large, voire un peu trop pour certain. Aujourd’hui, je lance cette tribune afin de parler d’un jeu édité par Electronic Arts et développé par DICE. Disponible à l’achat depuis novembre 2013, Battlefield 4 reste l’un des opus les plus chers dans mon cœur de joueur. Concurrent direct de la franchise Call of Duty, celui-ci reste bien différents autant dans sa compagne que dans son monde multijoueur. Plus ouvert, plus stratégique, mais aussi moins arcade que son voisin, cet épisode et le dernier à mettre en avant une histoire moderne avec tout ce qu’il faut dans le ventre.
Cette chronique se situe à la frontière d’un jeu du placard, car mes souvenirs remontent à l’écriture de ces lignes. Je me souviens d’un scénario riche en qualité d’action, scénarisé avec soin et avec des graphismes presque bluffants pour l’époque. Poussé par un moteur FrostBite 3, le gameplay est très agréable encore aujourd’hui ; les visages des divers personnages sont très réalistes, les zones destructibles sont toujours un plaisir à détruire et la météo dynamique donne encore plus d’immersion à ce soft.
L’histoire nous plonge en 2020 sans ce fichu coronavirus qui nous abime aujourd’hui. Nous incarnons un protagoniste unique du nom de Daniel Recker, membre de l’escouade Tombstone des Marines. On interagit beaucoup avec le Sergent Clayton « Pac » Pakowski, Sergent Krimble « Irish » Graves et Huang « Hannah » Shuy, un quatuor de choc se rendant sur divers objectifs afin de déjouer les plans de l’Amiral Chang, le méchant du jour.
La campagne reste raisonnable avec une durée de quatre à six heures suivant vos compétences et votre envie de chasser les collectibles mais aussi les succès. On est baladé à travers la Chine, mais également sur la mer Caspienne à bord de navires de guerre. Mais son âme réside dans son mode online avec des parties qui, encore aujourd’hui, reste assez riche en joueurs. Avec cinq DLC et quelques contenus multijoueur supplémentaires, EA fera vivre ce quatrième volet jusqu’en décembre 2015.
Comme dit en amont je choisis ce titre, car je préfère ce lien avec les armes dites « modernes », ce qui n’est plus le cas à ce jour entre les épisodes 1 et 5. Verrai-je cela dans le prochain Battlefield, ou tenteront ils d’aller plus loin, trop loin dans le temps comme les COD Advanced Warfare ou Infinite Warfare ?
En guise d’anecdotes apprenez que le personnage sur la couverture du jeu… c’est vous, Daniel Recker et que le jeu a été développé pour les consoles de huitième génération ( Xbox One). Les développeurs de DICE l’ont diminué pour qu’il soit compatible sur les consoles de septième génération (Xbox 360). Pour conclure cette parenthèse, le gap visuel sur les corps et les visages est en grande partie dû à la communauté tout comme l’aspect narratif de la campagne. En effet beaucoup ont jugé que les anciens opus étaient trop impersonnels vis-à-vis des personnages et que cela donnait un manque au scénario.
Battlefield 4 est donc disponible sur le Xbox Game Pass Ultimate. Vous passerez sans aucun doute un agréable moment dans sa campagne solo si vous aimez les jeux de tir FPS, son multi riche vous donnera du fil à retordre tout comme ses 67 succès disponibles. Moi-même je dois continuer ma progression sur ce titre afin de réaliser un nouveau 100% après une bonne cinquantaine d’heures de jeu. Si vous ne disposez pas du XGPU les promos de la semaine vous proposent d’acquérir pour la somme de 7,99€ au lieu des 19,99€ habituels.