Cette semaine dans votre rubrique dédiée aux pépites du Xbox Game Pass je vous présente A Plague Tale Innocence, un jeu d’aventure développé par Asobo Studio et disponible sur le service d’abonnement de Microsoft depuis ce 23 janvier.
Lors de sa sortie originale, en mai 2019, le jeu avait été acclamé par toute la presse et les joueurs. Ici je n’irai pas à l’encontre de l’avis général, j’espère avec cette rubrique donner envie aux possesseurs du Xbox Game Pass qui n’ont pas pu toucher à ce jeu fantastique de se lancer dans l’aventure.
A Plague Tale Innocence raconte l’histoire d’Amicia De Rune, adolescente de 15 ans, et son frère de 5 ans Hugo. En pleine guerre de Cent Ans et alors que la Peste noire ravage la France, nos deux héros qui se connaissent à peine, devront apprendre à survivre dans ce monde hostile où l’Inquisition les traquera pour obtenir à tout pris Hugo. Ce pauvre garçon qui pour d’obscures raisons souffre d’une mystérieuse maladie qui l’a empêché de voir le monde extérieur et d’établir des liens avec sa sœur aînée. Comme si cette maladie et la traque incessante ne rendaient pas leur survie assez compliquée, dans le monde de A Plague Tale, un mal terrifiant se répand, des nuées de rats affamés sortent d’on ne sait où pour tout dévorer sur leur passage…
Le pitch de départ du jeu est original, mais manette en main on sent que l’inspiration du studio bordelais était The Last of Us. Un duo de personnages qui vont devoir apprendre à se connaître pour survivre dans un monde hostile et un enfant à protéger à tout prix… Bref les inspirations sont claires et surtout elles sont utilisées avec brio. Tout d’abord le jeu d’Asobo est un jeu écrit avec beaucoup de finesse et de talent, la relation qui se tisse entre Amicia et Hugo est très touchante, les dialogues sont toujours justes et ne font jamais « faux ». Malgré toutes les horreurs qui arriveront à notre duo, jamais on a l’impression que les développeurs jouent sur le pathos et le tire-larme, ouf.
En matière de gameplay, A Plague Tale repose principalement sur un socle de réflexion ( très léger ) pour les passages calmes et les rixes avec les nuées de rats, mais aussi un gros segment infiltration pour les affrontements contre les soldats de l’Inquisition. Lors de phases calmes, la progression de nos héros sera ponctuée de petites énigmes à résoudre, des casse-têtes très agréables reposant sur la coopération entre Amicia et son frère, ou encore l’utilisation de la fronde de l’aîné. Cette arme sera également le moyen de défense de l’héroïne pour se débarrasser des rats et des soldats. Les rongeurs craignant uniquement le feu, on devra jouer avec le décor et notre fronde pour éloigner le plus de rats possible pour nous frayer un chemin. En ce qui concerne l’Inquisition, il faudra ruser, profiter des tours de garde pour passer derrière leur champ de vision ou encore se servir de la fronde pour tuer les soldats isolés sans casque avec un tir bien placé. Renouvelant suffisamment son gameplay ( jusqu’à amener un twist de gameplay jouissif pour les derniers chapitres ) avec par exemple des projectiles incendiaires et corrosif pour faire face aux nouvelles menaces.
Une bonne histoire et un gameplay solide donc, mais A Plague Tale a deux autres atouts fantastiques : sa réalisation et ses compositions. Pour commencer sur la partie graphique, le jeu d’Asobo fait partie des jeux dits AA qui n’ont pas à rougir des super productions. Quand on sait les modestes moyens et les effectifs réduits que possède le studio bordelais, on ne peut qu’être admiratif devant tant de beauté à l’écran. A Plague Tale est un jeu sublime, un des plus beaux que j’ai vu. Le jeu propose des décors et des environnements magnifiques et variés, artistiquement c’est également du très haut niveau, avec des éclairages sublimes et des effets de brouillard ou de crasse bluffants… Finissons sur la musique et les doublages du jeu, un sans faute. Composé par Olivier Derivière, les compositions musicales du jeu sont tour à tour émouvantes, angoissantes et épiques. De la grande musique, toujours en accord parfait avec les événements à l’écran. Niveau doublage le jeu est intégralement doublé en français avec un talent assez fou, notamment pour tous les acteurs jouant le rôle d’enfant et adolescent qui sont toujours dans le ton.
En ce qui concerne la durée de vie, j’ai pris 12 heures pour finir le jeu, ce qui est parfait pour un jeu du genre, surtout pour un jeu aussi bien rythmé. Pour les succès j’en ai débloqué 21 sur 35 pour 445G. Les 1000G sont tout à fait atteignables, mais je vous conseille une soluce si vous voulez les faire en une fois, car pas mal d’entre eux sont liés à des chapitres particuliers.
J’espère que ces lignes vous ont donné envie de jouer à cet excellent titre qui est également disponible sur le Microsoft Store pour 49,99 €, et surtout sachez que le jeu dispose d’une démo, chose assez rare pour être soulignée, mais également de ses propres succès en jouant sur PC.
Pepites est le mot juste…. Best of Game 2019 pour ma part 🙂
juste merci pour cette découverte. je le commence avec le GamePass. c’est un Chef-d’œuvre
une superbe découverte! Merci Asobo et le Game Pass!