Biomutant

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Test Biomutant

Officiellement annoncé par Expirement 101 lors de la Gamescom 2017, pour une sortie initialement attendue courant 2018, Biomutant a finalement rencontré divers problèmes, impactant ainsi son avancée. Peu de temps après, en novembre 2017, l’éditeur THQ Nordic rachète le studio suédois. Bien qu’ambitieux, le projet continue de subir différents reports, mais le développement suit son cours, jusqu’à la date fatidique de ce 25 mai 2021. Maintenant qu’il est disponible sur nos consoles de salon, est-ce que tant d’années auront suffi pour rendre ce RPG, en monde ouvert, aussi désireux qu’à la découverte des premières images ? C’est en tout cas à cette question, et bien d’autres que je vais tenter de répondre avec les lignes ci-dessous.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il me semble nécessaire d’éclaircir deux choses concernant le jeu, et son studio. Premièrement, il faut savoir que Biomutant ne se définit pas comme étant un AAA. En ce qui concerne Expirement 101, qui s’est occupé du développement, il est composé d’une équipe de 20 personnes. C’était important pour moi de le communiquer pour les futurs lectrices et lecteurs de ce test. En espérant que vous passerez un excellent moment à le lire.

Les rongeurs contre-attaquent 

Au lancement, après avoir parcouru le menu de gauche à droite, appuyé sur l’onglet d’une nouvelle partie, s’en suivra une séance de personnalisation de votre avatar. Si certains préfèrent la génération aléatoire, d’autres joueurs trouveront le moyen d’apercevoir un moment fort, en tête à tête, avec ce futur personnage. La base est la même pour tout le monde, il faudra délibérer face à six espèces de rongeurs, adhérant fièrement sur leurs deux pattes arrière. La différence se remarquera au niveau des caractéristiques de chacun, que j’annoterai dans la parenthèse suivante (force, agilité, intelligence, charisme et vitalité). Les Fips, par exemple, sont réputés pour avoir un QI plus élevé que tous les autres, mais leur beauté ne sera pas du tout du même niveau. Les Dumdons, quant à eux, possèdent peu de santé, mais leur puissance au combat permet de rééquilibrer l’ensemble de la race. Bien que ce choix soit un minimum nécessaire, l’étape suivante vous permettra de réguler vous-même ce code génétique. Autrement dit, si vous préférez tout miser sur la vitalité alors soyez prêt à ressembler à un vulgaire sac à PV et d’abandonner l’idée de briller sur les autres points, du moins sur les débuts. La personnalisation se poursuivra sur l’apparence générale, en passant par la couleur principale et secondaire du pelage. Enfin, on achèvera cette longue phase pour s’opposer aux cinq classes disponibles. Revolver et lame affutée, fusil d’assaut, ou encore le maniement de force de l’esprit, aussi appelé des pouvoirs psioniques. Ça sera très varié, sachant qu’au fil de votre voyage, et de vos rencontres avec les nombreux acteurs principaux, votre arsenal changera continuellement. 

Aussitôt créé, on sera directement amené à prendre le contrôle, sans subir le moindre temps de chargement (alors que pour ce test, le jeu tourne sous Xbox One X). Blague à part, après quelques pas parmi ces hautes herbes, on fera face au tout premier ennemi. Pas un avorton anodin, on passe directement sur la case du boss, le même qu’on a pu voir dans la cinématique d’introduction. De ce fait, il suffira de reproduire les mêmes coups aperçus un peu plus tôt. Ni plus, ni moins qu’un didacticiel, pour apprendre les bases, le gameplay, mais aussi pour prédisposer l’histoire et ce qui l’entoure. Le tout sera narré dans notre belle langue de Molière, une très bonne chose pour suivre, en simultané, ce qui peut apparaitre sur notre écran sans y perdre le fil et continuer d’avancer. De plus, le ton entrepris par le doubleur est excellent, on pourrait s’y croire, tellement ça colle parfaitement. Notre aventure débute, on prend place tout doucement dans l’univers et on apprend qu’une épidémie a ravagé le sol. L’arbre de vie se meurt et la civilisation s’écroule tout autour. La faune et la flore ont quant à elles évoluées, et dominent maintenant certaines de ces terres désolées. Si certains des animaux se sont embellis a en devenir adorables, d’autres ont muté dans le mauvais sens, devenant hostiles et esthétiquement baveux, gluants ou tout simplement moches. Vous l’aurez compris, la variété sera au rendez-vous vis-à-vis de vos rivaux, mais aussi des régions. Des montagnes recouvertes de végétation, tout en passant par le désert aride ou bien en se frottant aux abords d’un village abandonné de toutes formes de vie. Il va vous falloir explorer et libérer ce monde, gouverné par plusieurs puissantes factions qui œuvrent pour leurs propres convictions, et défendues par de belles bandes de mercenaires armés de bâton, bouclier et d’armes hautement explosives.   

Mi-angemi-démon   

Suivant les actions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, plutôt altruistes ou cruelles, une récompense en points sera directement associée à l’une des deux facettes de notre conscience. Souvent illustré comme un ange ou un démon, ici ils prendront la forme d’une aura blanche ou noire, la lumière légère ou les ténèbres profondes. Pour rester dans le thème des améliorations en tout genre, et pour revenir à ce que j’ai pu dire plus haut, chaque montée de niveau fera gagner d’autres points, afin d’augmenter certains aspects de votre personnage, comme le charisme, la force ou l’agilité. Toujours pour revenir sur le premier paragraphe, nos armes pourront changer du tout au tout. J’ai personnellement opté pour débuter avec un fusil d’assaut, après trois heures de jeu, je me retrouve avec un poing d’acier, un boomerang et toute une panoplie de consommables pour remettre ma santé au maximum. Si ces mêmes armes changent en avançant dans la campagne, ils pourront aussi se fabriquer et se modifier à volonté ; à condition d’avoir l’argent nécessaire pour le faire.  

Votre compagnon de route, une mante religieuse robotisée sera aussi à paramétrer suivant vos envies et vos besoins. Elle peut se transformer en injecteur de soins, en deltaplane, en tourelle ; un véritable couteau suisse d’un autre temps. Pour le gameplay, rien de bien compliqué dans sa forme, ça reste basique. Forcément, pourquoi rendre une chose plus complexe, alors qu’on peut la faire simple ? Pour utiliser l’arme principale, il faudra se servir deRT, pour sortir l’arme de corps à corps une simple pression sur X suffira. Pour interagir et récupérer un objet au sol, ou sur un ennemi mort la touche Y fera parfaitement l’affaire. Les déplacements tels qu’une petite roulade permettant d’esquiver un coup, voire plusieurs, il faudra se servir de B et LS. Enfin, la caméra pourra se tourner avec le joystick opposé qui est RS

Esthétiquement beau, visuellement flou mais …

Le jeu tourne sous le moteur maison d’Epic Games, l’Unreal Engine 4. S’il fallait résumer en un seul mot, c’est clairement loin, très loin d’être mauvais ; mais si on va au-delà, dans les détails, quelques effets de flou se font percevoir, en arrière-plan, lors de combats intenses et assez mouvementés. Même si je n’en suis pas très fan dans la forme, on comprend assez vite que c’est pleinement assumé pour pouvoir se concentrer sur les cibles devant nous. Il reste assez unique dans son genre, et bien que ce monde soit en plein naufrage, il réussit à nous montrer quelque chose de coloré et de frais. On notera également un nombre infini d’onglets à travers le menu, bien qu’ils soient tous expliqués à l’ouverture de chacun, on aura tendance à se perdre. Puis on passera bien souvent par des dialogues longs, voire inutiles, ou un choix de réponse s’impose. Même si ces derniers nous racontent bien souvent une anecdote inédite, parfois drôle, la réplique qui sortira de la bouche de notre héros n’aura pas vraiment d’impact, mis à part quelquefois pour augmenter son aura négative ou positive. Passons sur les combats, qui sont ennuyants, sans surprises, sans même un soupçon de satisfaction une fois tout le monde au sol. Dernière phrase, histoire de clôturer sur une bonne note, vous pouvez déployer un appareil photo à tout moment en appuyant sur LS et RS au même moment. De quoi faire de magnifiques clichés, et de les modifier a votre guise avec un panel de filtres et paramètres. 

Que serait SuccesOne.fr sans sa dose de réalisations dans chacun de ses tests. Nombreux sont les chasseurs qui n’attendent que ce moment précis. Ils se comptabilisent, à l’heure actuelle, au nombre de 46 succès pour un total de 1000 G. Un score qui se veut habituel depuis qu’on est rentré dans l’ère de la Xbox One. Ces derniers se caractériseront surtout sur un bon nombre d’actions répétées et en suivant l’histoire de bout en bout. À première vue, rien de bien compliqué pour le commun des mortels que nous sommes.

En conclusion, Biomutant a ses atouts, mais il est aussi tacheté de quelques défauts, qui sont bien loin d’être des fatalités. Il a réussi, sans encombre, à me propulser dans son univers éclectique, de par sa variété à tous les étages. J’ai vraiment adoré parcourir ses terres, son histoire et le travail effectué par les développeurs. Néanmoins, personnellement j’ai moins apprécié les combats légèrement mous, ou l’ennui se fait ressentir. Toujours dans la catégorie de ce qui me dérange, le menu surchargé, et le manque d’un tracé pour se rendre à notre prochaine mission peuvent faire défaut. Autant d’années pour ce résultat ? On pourrait croire que j’ai détesté, alors que pas du tout. Sans hésitation, je valide ! 

Le jeu a été testé sur deux parties bien distinctes d’environ 4 heures chacune. Un grand merci à l’éditeur pour avoir fournie la version presse.

The Good

  • Variété de l'arsenal
  • Petit automate mignon et utile
  • Esthétiquement unique
  • Type de langage assez drôle
  • Gameplay simple d'utilisation

The Bad

  • Pas de tracé pour suivre une quête
  • Effet de flou par moment
  • Des combats sans saveurs
  • Trop d'onglets dans le menu
8

Written by: Fironewz

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