Il y a bien longtemps que la franchise existe, traversant les décennies et les supports de jeux pour notre plus grand plaisir. Cette fois-ci, pas de Jedi, de sabre laser, mais des combats interstellaires à bord des vaisseaux entre forces rebelle et l’Empire. Star Wars: Squadrons met en avant une guerre des étoiles qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Alors que vaut cet épisode entre pilotage de l’extrême et scénario inédit ? Prenez place dans notre vaisseau, on vous amène en hyper espace sous le commandement d’Electronic Arts.
Un nouvel espoir dans l’histoire
Cet opus nous propose de découvrir une aventure au fil de quinze missions spatiales. Ici nous aurons le choix d’intégrer les rangs de la Nouvelle République ou bien l’Empire Galactique. On y décide son pilote, le faciès de celui-ci et sa voix ( à noter qu’une voix féminine peut être sur un physique masculin et vice-versa ).
Après un aperçu des commandes de vol, je décolle vers le prologue de ce scénario. La trame se passe quelques années après la destruction de l’étoile de la mort ( épisode VI) et donc de la bataille d’Endor. Les troupes impériales souhaitent mettre à mal les plans de l’Alliance Rebelle et particulièrement son projet Starhawk. Face à face, les escouades Vanguard et Titan se rencontrent et donne des combats spatiaux immémoriaux ainsi qu’une histoire où se mêle trahison et un second nouvel espoir. Une guerre dans les étoiles qui dure entre huit et dix heures suivant la difficulté choisie et notre habileté à piloter ses vaisseaux.
Les nombreuses cinématiques se placent dans des briefings afin de prendre connaissance de nos ordres de mission. La modélisation des personnages y est propre sans toutefois être soigné ou d’un effet bluffant de réalisme. Les missions quant à elle disposent d’une intro plutôt longue, mais annoncent toujours des combats haletants. Il faudra réussir les tâches demandées, que cela soit de scanner des vaisseaux ou éliminer des chasseurs adverses tout en voyageant dans divers environnements spatiaux.
L’histoire suit toutefois un parallèle à la saga et propose même de rencontrer différents personnages connus de l’univers.
Le combat et l’immersion au premier plan
Dans ce titre il ne faut pas s’attendre à marcher ou courir, EA met l’accent sur des combats aériens uniquement. Une immersion assurée par une vue à la première personne seulement, notre place de pilote sera modifiée seulement par les différents cockpits des vaisseaux proposés.
Si le panel de commandes est riche et délicat à prendre en mains, les combats sous baster et son sound design reconnaissable entre mille se font intense.
Gérer la manette des gaz tout en soignant l’oscillation de mon engin et permuter les atouts du vaisseau se révèle peu adapté à la manette en raison du mappage de touches qui proposent en même temps de jouer avec les deux joysticks et d’appuyer sur les touches du BMD (touches directionnelles). J’ai préféré utiliser ma manette Elite afin de corriger le tir, et utiliser les palettes à la place de ces touches directionnelle.
À cela, comme dans tout jeu aérien on ajoute des tirs secondaires, des leurres afin d’éviter les missiles ennemis, mais également une touche réparation et la concentration de notre bouclier.
En effet, le BMD propose quatre choix durant nos périples en temps réel, soit on privilégie la vitesse pour par exemple rattraper un ennemi, les dégâts de blasters si on a un adversaire dans la ligne de mire. Les deux autres options restantes sont l’accroissement de la maniabilité qui est utile lors de passages sinueux ou encore esquiver un missile qui nous a locké, et l’équilibrage de tout ceci pour la dernière option.
Toutes les armes disposent d’un temps de rechargement, tout comme la réparation du vaisseau ou le turbo. Les dégâts des blasters se feront à partir d’une certaine distance ( 1000 mètres) donc inutile de tirer à tout va au risque d’imploser sous les tirs ennemis. La gestion de bouclier du vaisseau peut se faire à partir d’une roue de sélection, cela permet de mettre plus de puissance vers l’avant en cas de combat direct ou vers l’arrière si un ennemi suit votre sillage. En matière d’environnement, le titre représente très bien l’univers créé par Georges Lucas. Les missions sont pour la plupart identiques, on cherche un objectif, et l’Empire (ou les rebelles) contre-attaque ce qui nous vaut des combats où chasseurs et cuirassés se mêlent dans une guerre sans merci.
Un multijoueur compétitif
l’histoire du jeu n’est que le préambule à un multi riche et sans vergogne. Une fois les nombreuses commandes des vaisseaux assimilées, nous pouvons affronter nos ennemis dans un monde en ligne. Ici, des combats façon dogfight en 5 contre 5 dans différents modes de jeu sont proposés.
Le plus classique d’entre tous se résume à un match à mort en équipe. Coordination d’escouade et pilotage de l’extrême seront nécessaires. Il m’est arrivé de voir trois vaisseaux de mon équipe prendre en chasse un seul adversaire et de les voir explosés, car les ennemis étaient tranquillement derrière eux.
Le deuxième mode de jeu proposé se distingue dans une bataille de flotte. Il me faut prendre l’avantage sur les tickets ennemis afin de progresser et d’éliminer le bâtiment principal de l’adversaire. Il ne faudra pas seulement attaquer, mais aussi défendre nos propres vaisseaux dans un système tour par tour jusqu’à la destruction complète de la flotte ennemie ou alliée.
Ce multijoueur propose une progression par niveau afin de débloquer des compétences supplémentaires pour nos vaisseaux, mais aussi un système de Pass de Combat pour gagner divers cosmétiques, personnaliser nos engins spatiaux et notre pilote.
Un challenge à la hauteur
Malgré une modélisation des personnages pas au beau fixe ( du moins sur Xbox One Fat ) le titre présente un scénario riche et un multi de choix pour les amoureux de pilotage et fans de la saga maintenant quadragénaire. Le respect de l’Histoire et son sound-design sont des arguments de choix pour certains, mais sa complexité et ses défis peuvent se définir par un passage dans la force obscure. Notons que l’intégralité du soft est sous-titrée ainsi que doublée en français. Un bon point supplémentaire pour ne pas se concentrer sur les dialogues en plein combat.
Pour les chasseurs de succès, il s’agira également de passer pas mal de temps sur cet opus. Il vous faudra en premier lieu finir son scénario en difficile, mais également réussir toutes les tâches secondaires. Certaines sont liées par un temps donné et d’autres par des objectifs tiers à la mission principale.
Son multi comporte aussi son propre gain en G avec des missions en groupe à réaliser ou encore déverrouiller beaucoup d’articles ; ce qui peut prendre un certain temps.
Pour moi, le pari est gagné, l’épisode Squadrons donne une suite logique sans passer par une case microtransaction que EA ne connait que trop bien. Une campagne riche et un multi digne d’un nouveau film Rogue au cinéma. De plus, le jeu dispose d’un prix attractif au vue de son contenu ( 39,99 € ), ce qui n’est pas pour déplaire aux fans ou à ceux qui veulent conquérir les étoiles.
Je remercie l’éditeur Electronic Arts de m’avoir permis de réaliser ce test avec une version presse du titre.
The Good
- Respect de la licence
- Une richesse de contenu
- Un multijoueur progressif avec son Pass de Combat
- Une campagne soignée
- Pas de microtransaction
The Bad
- Modélisation 3D des personnages non-soignée
- Commandes peu pratiques
- Effet de vitesse à la ramasse
Un jour il sera mien…. mais pas maintenant
Peut être bientôt dans le game pass