Suite à des accusations de harcèlement et de sexismes via des tweets anonymes depuis le 23 juin, le PDG Yves Guillemot prend la parole dans une lettre ouverte pour promettre un changement radical sur ce problème pour l’ensemble des équipes Ubisoft qui compte environ 18 000 salariés.
Voici une partie de sa déclaration du 2 juillet :
« Les situations que certaines et certains d’entre vous ont vécues ou dont vous avez été témoins sont inacceptables. Personne ne devrait jamais se sentir harcelé ou traité sans respect au travail, et les comportements inappropriés dont nous avons pris connaissance ces derniers jours ne peuvent être tolérés. Je tiens à dire à ceux qui ont pris la parole ou qui ont soutenu des collègues : vous êtes entendus et vous contribuez à conduire les changements nécessaires au sein de l’entreprise. »
Le 3 juillet, on apprend dans un courrier relayé par Stephen Tolito, rédacteur-en-chef de Kotaku, que le vice-président Maxime Béland a remis sa démission avec effet immédiat et que cela n’empêchera pas l’enquête de continuer. On apprend également que Tommy François est accusé par de nombreux témoignages anonymes, il a donc été suspendu à titre conservatoire en attendant la fin de l’enquête ouverte par le PDG d’Ubisoft. Selon l’AFP, on apprend également qu’une troisième personne du studio de Toronto a été licenciée sans connaitre son identité, suite à un comportement inapproprié des règles internes. Au-delà de ses premières décisions prises, Ubisoft a dans la foulée communiqué que l’enquête était malgré tout, toujours d’actualité et que d’autres investigations étaient en cours.
Hearing that Maxime Beland has resigned and Tommy Francois has been put on disciplinary leave as part of a high level shakeup of Ubisoft’s top Editorial group in the wake of misconduct allegations. Announced by Ubisoft CEO Yves Gulllemot to employees today
— Stephen Totilo (@stephentotilo) July 3, 2020
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’affaire, Libération y a consacré une enquête « Ubisoft, le harcèlement aux manettes« .
La patience est donc de mise, le temps que l’enquête dévoile les dessous de cette triste affaire…